TVA sociale à droite. Rien à gauche ?

« Je n’ai pas été élu pour augmenter les impôts moi » N. Sarkozy le 17 mars 2009

Le parti socialiste a bon dos de s’arcbouter contre l’instauration d’une TVA sociale. Ce dispositif proposé par le gouvernement, déjà évoqué en 2007, permet de transférer une partie des cotisations pesant sur le travail vers la consommation. Objectif, la compétitivité. N. Kosciusko-Morizet sur les ondes de France Inter notait ingénument qu’au final ce sont toujours les citoyens qui paient. Une façon d’enfiler une énième perle, un énième élément de langage pour porter un projet du candidat président. Son candidat président.

Christopher Dombres

Avec empressement l’UMP compte mettre cette mesure en place avant les élections de mai 2012. On peut y voir (évidemment) une question électorale. Un affichage visant à sortir des incantations Sarkoziennes. L’emploi étant le premier sujet de préoccupation des Français. Le président-Candidat se doit de réagir, faute d’avoir agi. Mais au-delà, on peut y voir une prise de conscience de la situation dramatique dans laquelle est plongée l’industrie française. En 2011 c’est 100 000 emplois industriels qui se sont envolés selon une étude réalisée par Trendéo reprise par le journal Les Echos. Le chômage passant la barre des 10%.

Problème politique, vision partisane, probablement, mais surtout, un constat : il y a « le feu au lac ». Le pays dans sa structure ne peut plus affronter la mondialisation sans bouger, modifier les paramètres de son engagement dans la guerre économique globale. Les symptômes sont forts, même les plus européistes comme F. Bayrou s’en remettent à une forme de repli national, « le made in France ». L’explosion des équilibres sociaux, la main mise et la pression des organismes financiers transnationaux sur les États, la montée inexorable du chômage sont tels que l’on doit parer au plus urgent. Que l’Etat, et ceux qui le représentent ne peuvent plus s’en remettre aux équilibres dynamiques professés pendant ces trente dernières années.

Le constat est amer, les désordres du libre-échange ont balayé toutes les chapelles. Même H. Novelli, caution libérale du gouvernement s’en remet à une hausse de la TVA (dite sociale). Un sacrilège pour les dogmatiques du rétrécissement infini de l’État.

Bien sûr que la TVA sociale est un montage sémantique, un oxymore. Que le PS, à raison, y voit, une mesure inégalitaire frappant les consommateurs sans distinction. Mais ce n’est qu’une prolongation légèrement infléchie du modèle de globalisation. Avec la TVA sociale, l’UMP a la « chance » de rester dans son modèle de survie, sans changer de méthode de pression continuelle sur les classes moyennes et populaires.

Oui, le parti socialiste a bon dos de s’arcbouter contre l’instauration d’une TVA sociale. Mais il a laissé passer le train de la régulation économique et financière. Et face au désordre de monde ne propose finalement rien. Rien de mieux, rien de pire. Quelques concepts aériens comme « le juste échange ». Mettant sous l’éteignoir ses réformateurs (proposant le protectionnisme intelligent), et consacrant son énergie à suivre les sherpas de la mondialisation. Le cénacle d’économistes qui conseillent F. Hollande en est une triste illustration.

Vogelsong – 3 janvier 2012 – Paris

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German Totem

“…un candidat à la présidentielle ne peut pas être l’otage complaisant d’une dérive stupide aux rentes germanophobes” F. Fillon

En 2010 Y. Threard, vigie du Figaro, taxait élogieusement A. Merkel de “Bismarck en Jupon”. L’euro n’était pas au bord du gouffre, l’humour était de rigueur. Coup sur coup, les socialistes ont franchi la ligne Maginot comme se plaît à le signaler sur twitter un des gardiens du bastion européen A. Leparmentier (dans un article du Monde). En effet J.M. Le Guen a affublé le président de la République de “Daladier à Munich”, tandis qu’A. Montebourg gratifiait son auditoire de : “la question du nationalisme allemand qui est en train de ressurgir à travers la politique à la Bismarck de M. Merkel”. Relents de germanophobie dit-on.

Christopher Dombres

On ne comprendra pas l’attrait de l’Allemagne par les élites françaises sans comprendre son modèle de développement. Une machine économique totalement tournée vers l’exportation. Mais aussi une puissance continentale qui impose sa phobie historique de l’inflation à tous ses voisins.

Chez F. Fillon ou J. M. Aphatie aucune germanophilie particulière, mais plutôt un modèle de soumission à l’austérité, et aux impératifs de la mondialisation néo-libérale. Un bon support pour seriner le discours sur la reforme et la dette à un auditoire encore rétif. Le modèle allemand, c’est la névrose des classes dirigeantes françaises, comme le signale E. Todd dans un entretien donné à Mediapart. Tout représentant du cercle de la raison finira à un moment ou un autre par citer l’exemple vertueux de nos amis d’outre-Rhin. Avec de grosses ficelles relevant souvent de la métaphore footballistique. Discipline, effort, rigueur…

Or cette oligarchie qui affiche sa germanophilie ne subit pas les conséquences de la mondialisation. Pour ce cénacle, il faut transformer l’économie française en économie allemande. Ce qui pour des raisons culturelles, historiques et démographiques s’avère rigoureusement impossible.

On assiste avec l’Allemagne et les élites économiques françaises à un sauve-qui-peut intellectuel. Devant la débâcle du capitalisme globalisé, qu’ils ont promu durant trois décennies, ils cherchent un modèle encore présentable. En ce sens, les gros clichés germaniques ont encore un fort pouvoir de persuasion.

Pourtant, un modèle totalement inique puisque toute construction hégémonique édifiée sur les excédants commerciaux se fait aux dépens de pays tiers, la balance commerciale mondiale étant globalement nulle. Au lieu de ramener les Allemands à la raison en pointant leur façon unilatérale de profiter de l’euro et du marché intérieur européen, on imagine que l’on pourrait bénéficier de la même martingale du commerce extérieur. Comme si tous les pays du monde pouvaient être en excédant…

La xénophobie a bon dos quand il s’agit de critiquer un modèle économique inopérant. On a peu entendu F. Fillon prendre la défense de Grecs vilipendés pour leur laxisme dans des termes aux «relents xénophobes». On assiste aussi à un vertigineux glissement sémantique quand on se souvient de la manière dont le gouvernement français est tombé à bras raccourcis sur une poignée de Roms en juillet 2010. On voit nettement émerger la prééminence de l’économique sur l’humain au sommet de l’état. Beaucoup plus ému par des déclarations incisives sur une grande puissance économique du continent, que par des historiettes vaseuses sur les arabo-auvergnats.

Si la polémique économique sur l’Allemagne a autant agité le gouvernement et les élites françaises, c’est qu’elle ranime le sentiment égalitariste (assez français finalement), et rompt avec le paradigme hégémonique libéral : être fort avec les faibles.

Vogelsong – 4 décembre 2011 – Paris

Libération se lâche sur Guéant, une bonne idée ?

« …l’histoire retiendra que Claude Guéant fut d’abord un mauvais ministre de l’intérieur » N. Demorand dans Libération le 29 novembre 2011

Curieux cliché de C. Guéant en contre plongé, regard glacé, mâchoire serrée. On l’imagine fixer cette Une de Libération du 29 novembre de cette façon. Un prédateur jaugeant une proie. En titrant “la voix de Le Pen”, le quotidien de “gauche” semble céder à une certaine facilité. Un tropisme sociétal, une bienpensance mondialiste bercée d’angélisme quant à la question migratoire et sécuritaire. Oser le parallèle entre un ministre de la République et le parti d’extrême droite pose une question d’objectif. On sort là du domaine de l’information factuelle pour entrer par une image et une seule phrase dans l’analyse politique. Problème, le traitement du FN oscille entre stigmatisation et subversion, et dans chacun des cas, la partie est perdue.

J. P. Chevènement (classique exemple) trouve la comparaison “injuste” et “excessive”. On peut comprendre sa position, comme souverainiste aux accents nationalistes, ce type de comparaison/stigmatisation pourrait, au détour d’un discours, l’éclabousser. Il participe là, au brouillage de la frontière entre ce qui relève de l’ignominie et de ce qui permet de nourrir le débat. Et mieux, de trouver des solutions.

Les hommes politiques n’ont pas choisi entre prendre à bras le corps les questions économiques et sociales ou se tourner vers des expédients électoraux. On préfère conserver l’opacité sur le discours xénophobe. Bien aidé en cela par un contexte culturel favorable. C’est là où Libération touche juste. En publiant en Une, cet immense tag hurlant “FUCK !”, il sort du marasme et de la stérilité dans lequel le débat a été plongé. Il excite, et c’est étrange de le dire, la réflexion de ceux qui le lisent. Il prend position loin des nuances habituelles sur une question lancinante qui empoisonne depuis 30 ans le débat public.

Il remet surtout les sujets dans le bon ordre. Sortir des bricolages électoraux secondaires, pour entrer vivement dans la politique. Loin du fumet pestilentiel dominant.

La pensée dominante, suprémaciste s’incarne bien dans celle de C. Guéant, E. Levy, ou A. Finkielkraut (chacun dans son registre) qui, sans le dire ouvertement (quoi que), labourent le sillon de la xénophobie. Dans une attitude qui selon leurs auteurs relève de la subversion. Une subversion qui tient au fait que selon une mythologie largement diffusée, il serait interdit d’aborder ces sujets (bien qu’on ne fasse que ça). Qu’une police de la pensée, dont Libération serait le héraut, mettrait sous l’éteignoir ceux qui ont une liberté de parole.

D’ailleurs même si Libération touche juste, il permet aussi d’étayer la thèse de la bienpensance angélique. Il s’est créé un contexte hexagonal tel que tout conspire à la fin des fins à ramener au débat migratoire et (sa thématique devenu connexe) sécuritaire.

On n’y échappera pas.

Vogelsong – 30 novembre 2011 – Paris

Moody’s s’invite à la présidentielle

“La situation est très grave” F. Fillon le 18 octobre 2011

L’agence de notation Moody’s fait irruption sur la scène politique française. En mettant sous surveillance pendant trois mois les “fondamentaux” de l’économie hexagonale. En particulier le déficit et les mesures prises pour y parer. Comme oracles, ces prestataires en sécurité financière ne valaient pas tripette, notant en 2008, il faut bien s’en souvenir, les subprimes AAA. Aujourd’hui, c’est en faiseurs de rois qu’elles agissent, prodiguant conseils (à peine cachés) et avertissements aux États réputés souverains. Et ce, en pleine période électorale. Comme pris de panique le matin même, F. Baroin ministre de l’économie annonce qu’il est décidé “à tout mettre en œuvre pour garder le AAA”, son précieux Saint-Graal.

Timing parfait

Christopher Dombres

Deux jours après la désignation du candidat socialiste la menace tombe. Comme un coup de semonce pour la gauche qui traine une (fausse) réputation dispendieuse. Moody’s met la France sous surveillance pour un trimestre. Avec une échéance au mois de janvier 2012, c’est à dire cinq mois avant l’élection majeure de la Ve République. Cette surveillance s’opère pendant les trois mois post désignation, où l’équipe dirigeante du PS mettra une dernière main à un programme économique qu’il faudra défendre devant les électeurs en mai 2012. Un timing parfait pour peser lourdement sur le scrutin.

Pourtant, il est peu probable que Moody’s décortique les propositions du PS, quoi que… Mais il est certain que l’équipe en charge du programme de F. Hollande aura reçu haut et clair le message de l’agence. Mais l’écouteront-ils ?

Interprétation des oracles

Reste néanmoins la question de l’interprétation. Moody’s ne se prononce pas sur  “comment” garder le AAA. Une position d’apparente neutralité sur la manière dont les États conduisent leur politique économique. Libre aux responsables de chacun des pays selon le mix adéquat de réduire les dépenses et/ou d’augmenter les recettes.

Lors du plan anti déficit présenté en août 2011, le premier ministre F. Fillon avait mis en avant la nécessité de diminuer la dépense publique tout en évitant une hausse générale des impôts, se concentrant sur quelques niches fiscales et une symbolique obole des plus riches. Recette typique du bréviaire orthodoxe de l’économie préférant sacrifier les services publics et la solidarité nationale, en poursuivant la chimère de la relance en favorisant davantage les plus favorisés. Dans le dispositif argumentaire, l’avertissement de Moody’s tombe à point nommé pour légitimer les “réformes dites de structures”. Il permet au gouvernement de passer l’écueil des difficultés des suppressions de postes dans l’éducation nationale, et des carences de ressources dans le secteur de la santé. Mais aussi de préparer les “réformes à venir”.

F. Hollande s’est d’ores et déjà prononcé pour une règle d’or financière après l’élection de mai 2012, tout en déclarant ne pas tenir compte des agences de notation. Et précisant que “la dette était l’ennemie de la gauche”. Une manière de faire la même chose (que la droite), sous des prétextes différents. Et ainsi, préparer le terrain à une austérité mode socialiste. Illustrée par les propos du candidat à l’époque en course pour la désignation à la primaire : “il ne faudra pas trop promettre”. Une position pas si éloignée de celle proposée par le gouvernement de F. Fillon aujourd’hui.

La quadrature de l’austérité et du fétichisme du déficit

Il existe pourtant un autre chemin. Loin des injonctions des agences de notations, interprétées quasi instinctivement par les gouvernements comme une obligation à l’austérité. Selon J. Stiglitz, résorber le déficit est devenu l’Alpha et l’Omega des politiques économiques. Une fin en soi. Or le prix Nobel d’économie (2001) soutient que pour relancer la machine économique le recours à l’austérité n’est pas la solution. Elle a même tendance à achever le malade, comme cela est observable en Grèce. En accélérant la spirale pernicieuse : crise – austérité – baisse des recettes – crise – austérité – baisse des recettes…

En keynésien, il prône au contraire une relance du système par la dépense. Avec une question simple : “comment stimuler l’économie pour créer des emplois ?”. Et des réponses simples : “Infrastructure, éducation, technologie”. En s’appuyant sur des investissements publics et le long terme. Avec un souci de réduction des inégalités pour donner une cohésion sociale au projet. Une approche qui entre en collision avec les directives à trois mois des agences de notations.

Il semble acquis que l’UMP gardera le cap fixé par les agences. En répondant sur le court terme au diktat par la réduction des dépenses. La droite trouve là une parfaite raison d’appliquer un remède indigeste en parfaite adéquation idéologique, celle des privatisations et du démantèlement des services publics. Une thérapie de choc, relevant plus du choc que de la thérapie.

Une politique de rupture pour le candidat progressiste consisterait à sortir de cette dictature de l’urgence. De ralentir et de remettre du sens à l’action politique dans l’intérêt des citoyens. De se défaire de son boulet sisyphien AAA, pour proposer une sortie de crise réelle en un seul morceau. Mais reste à savoir si F. Hollande choisira entre J. Stiglitz ou F. Fillon…

Vogelsong – 18 octobre 2011 – Paris

Le produit primaire

“L’UMP a probablement sous-estimé l’impact médiatique et populaire” B. Apparu, Secrétaire d’État au logement

Ils vont peut-être cette fois y arriver. En intégrant parfaitement ce que fait la droite depuis des lustres, c’est à dire considérer la politique comme un objet marketing aussi vulgaire qu’un paquet de lessive. Par nécessité, par réflexe de survie. L’évènement de la primaire surprend par son ampleur. Non pas qu’elle ait déplacé les foules en masses, mais elle résonne indéniablement par le truchement des médias comme un succès populaire. L’UMP, et en particulier le président de la République ne s’y est pas trompé. S’ils décrient autant ce processus, c’est qu’une immense frustration leur vrille les entrailles. Foin du grand élan démocratique, de la parole rendue au peuple. Non, simplement parce que la gauche a piétiné les plates-bandes de la droite, dans ce qu’elle savait faire de mieux. Vendre. Vendre de la politique, distiller les idées (quelconques) comme du soda, afficher des trombines en prime time.

Christopher Dombres

Le scénario tient sur une carte postale, les coûts sont mirobolants, la captation des attentions s’avère exceptionnelle. L’idée des primaires a pu paraître saugrenue, l’impact à l’arrivée est indéniable. Tout d’abord pour une question de contexte. La primaire tient lieu de quasi-démocratie, candidats notables, corps électoral spécifique, médias prescripteurs. Mais cette réponse “démocratique” tranche si nettement avec le régime sec des débats du camp opposé que la sensation de “liberté” est décuplée. Que l’on imagine après cinq années de pouvoir ultra personnifié, qu’un vote, somme toute secondaire, sonne comme la reprise en main du destin. Mais on peut aussi penser que ces primaires ne sont pas ce qu’elles prétendent. Qu’elles participent tout au plus à concerner (une partie de) la population à un évènement sous contrôle. Et c’est en ce sens que la droite peut se sentir flouée (car elle aurait pu ou dû faire de même).

Un évènement sous contrôle, car à la fin, et tout le monde le pressent, il n’y a pas de surprise. La pluralité au départ, la certitude d’un candidat “comme il faut” à l’arrivée. C’est à dire dans la droite lignée Delors-Jospin. Trois des six éléments du rayonnage (en excluant la candidature de J. M. Baylet) présentent une certaine rupture avec la social-démocratie, l’eau tiède. Même si M. Valls pousse plus loin cette idée pour finalement la perde et basculer dans le social libéralisme. Le seul intérêt de cette multiplicité consiste à occuper les segments de marché politique. Dont le vainqueur, à la fin, en sera virtuellement détenteur, par la magie de la synthèse solferinienne. Il incarnera la pluralité socialiste dans toutes ses facettes.

Or il n’en est rien. Si symboliquement, il rallie les vassaux et les étendards, il mettra en place la politique du PS. La sempiternelle politique du PS. Celle qu’il a toujours menée. Depuis au moins 30 ans. De l’accompagnement thérapeutique en biotope ultra violent…

Faire payer le client, l’astuce suprême du marketing, le vice naturel de l’économie pulsionnelle. En ce sens, la promotion de la marque “Parti socialiste” n’y déroge pas. Si le coût de la votation est estimé à 3,8 millions d’euros, avec 2,6 millions de participants à 1,5 euro de don en moyenne, l’opération en plus d’un coup de communication exceptionnel, s’avère être un business profitable. Car en plus du formidable impact de communication, la note est réglée par le citoyen.

Le Parti socialiste innove. Terra Nova, son pole recherche et développement crée un produit de niche compétitif. Dont les réussites n’étaient pas assurées. Elle s’offre même des capacités d’expansion à court et moyen termes. Tout d’abord en l’exportant chez les concurrents. Nul sur le plan financier, mais colossal sur le plan du prestige. Ensuite au niveau de la participation (2,6 millions sur un corps électoral de plus de 30 millions), elle s’assure un objectif largement dépassable pour la prochaine présidentielle. Le tout en préservant l’essence même du Parti socialiste, son inertie, c’est à dire sa capacité à faire émerger à tous les coups un candidat de centre gauche quel que soit le contexte.

Vogelsong – 13 octobre 2011 – Paris