Quand un journaliste de marché et un économiste de marché vendent un bouquin dans la matinale de France Inter

« Pour tromper le monde, ressemblez au monde » W. Shakespeare in Macbeth

 Lorsqu’un disciple de L. Walras dénonce la cupidité du monde et la mainmise de l’économie sur nos existences, il est bon de rester sur le qui-vive. D’autant plus quand on est un journaliste du service public. Le 4 septembre 2012, P. Cohen accueille chaleureusement D. Cohen pour l’aider à vendre son dernier ouvrage. C’est avec une certaine audace que l’animateur de la matinale a fait l’impasse sur les activités passées (et pas si lointaines) de son invité. Qui se lance dans un propos qui ne manque pas de piquant : benoitement refourguer le retour du politique face aux inepties du calcul froid des agents économiques. De ces calculs mêmes qui ont mené les sociétés humaines au bord du gouffre économique. Et dont D. Cohen, Walrassien et néo-classique, même s’il n’en est pas directement responsable en est tragiquement complice, au moins par son incompétence et son aveuglement.

Christopher Dombres

En 2004, D. Cohen déclarait « A priori, je suis catalogué parmi les économistes dits néoclassiques, héritiers des théoriciens de l’équilibre général à la Walras. Je me définirais plutôt comme un économiste pragmatique ». Le journaliste de la chaine publique aurait pu recueillir cette information en quatre clics, histoire de savoir et de comprendre d’où vient et d’où parle son prestigieux invité. Et d’en faire profiter ses nombreux auditeurs assoiffés de sens. Gageons qu’il le savait mais qu’il a préféré passer ces éléments trop complexes sous silence.

Car D. Cohen est un personnage prestigieux dans le monde de l’astrologie économique. Conseiller de la Banque Lazard auprès de la Grèce et de son dirigeant G. Papandréou. Avec les résultats économiques et les conséquences humaines que l’on connaît. C’est un invité plutôt guilleret qui déverse son savoir pendant 40 minutes d’entretien cordial. Cordial et vertical. P. Cohen simulant l’inculture candide face à l’expert académique assénant sa « science ». Laissant penser que la « science » (économique) ne justifiait aucune objection idéologique de la part du journaliste. Puisque comme tout le monde le sait, l’économie n’est que la chronique objective du libéralisme.

Belle mise en abîme d’ailleurs puisque l’ouvrage achalandé dans la matinale traite de l’hyper puissance économique et son incapacité à se remettre en cause, avec en filigrane le retour du politique comme possible critique et solution. Mais en pratique, cela reste l’économiste qui fait son autocritique, dans une posture tellement plus confortable, avec un monsieur loyal mettant en scène cette pitoyable autoanalyse.

Outre sa Légion d’honneur, D. Cohen entre aujourd’hui dans les médias avec un certificat de bonne conduite à gauche, puisque conseiller du président de la République F. Hollande. Pour l’auditeur qui n’a pas la mise en perspective du passif pragmatique, néoclassique et Walrassien, tout semble donc sous contrôle. Pourtant, c’est bien la religion libérale des équilibres optimaux sur un marché qui sont à la source de la crise. Crise systémique dit-on. C’est précisément cette croyance d’économistes banquiers qui a irrigué toute la pensée économique d’avant le collapsus de 2008. Et ensuite, étrangement.

D. Cohen a le droit de changer d’avis face au réel. Il est aussi capital de savoir qui change d’avis et pourquoi. De garder en mémoire que ceux qui se trompent depuis 30 ans continuent d’apporter des solutions aux éléments qu’ils ont eux-mêmes eu l’incompétence de négliger. Des impérities qu’ils ont coproduites avec la presse, qui ne se borne qu’à commenter (sans critiquer) le système économique dominant. Des journalistes bien contrariés quand il fallut normalement se passer d’experts économiques incapables qu’ils favorisèrent eux-mêmes. Soulignant de fait une de leurs propres incompétences dans le choix des spécialistes. Au lieu de s’en séparer et d’en délivrer les auditeurs, ils optent pour une énième possibilité offerte au loser de se planter une fois supplémentaire. Et qui sait, de faire machine arrière pour opérer un retour à ses fondements neo classiques au gré de nouvelles circonstances.

En l’occurrence D. Cohen, banquier, a l’opportunité rare de faire commerce de ses retournements de vestes, de ses nouvelles dispositions morales face à l’argent roi. Après tout.

Il existe des économistes hétérodoxes (entendre non libéraux) n’ont pas voix au chapitre. Des économistes qui ne disposent pas d’une possibilité de se gourer (sans cesse). Parce qu’on ne sait jamais, ceux-là pourraient avoir raison du premier coup.

Vogelsong – 4 septembre 2012 – Paris

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De la difficulté d’interviewer l’extrême droite

“Ils subissent (les maires) une rétorsion. Est-ce que c’est démocratique ?” M. Le Pen le 25 janvier 2011 sur France Inter

Transformer le rendez-vous le plus écouté des matinales d’information radiophoniques en ring de boxe, c’est le pari de M. Le Pen. Un pari tenu dans les studios de France Inter, le 25 janvier 2012. La question n’est pas de faire la leçon aux journalistes (aguerris) qui se sont fait rouler par la vieille technique frontiste, la posture du martyr médiatique. Cet échange révèle tout d’abord que rien n’a réellement changé dans la stratégie du Front National avec les médias, même si on joue des deux côtés la dédiabolisation. Et ensuite qu’il s’avère périlleux de tenir le crachoir à une formation qui utilise la “démocratie”, et l’un de ses piliers, la presse, pour coloniser le débat de valeurs antidémocratiques, tel le rejet, la xénophobie voire le racisme d’État. Les journalistes souvent paresseux se font prendre presque à chaque fois, dans le paradoxe inextricable du Front National. Parti très “représentatif”, qui tout en ayant pignon sur rue, une vaste surface puisque “bankable ” médiatiquement, n’en reste pas moins une usine à haine difficilement contrôlable dans le format des émissions proposées.

Comment extirper en vingt-six minutes le sens de ce que M. Le Pen veut vraiment dire ? Comment figurer réellement ce qui se niche sous les vocables “préférence nationale” ou “retraite à la carte” ? Il faudrait probablement une dizaine d’heures pour faire le tour du premier sujet et presque autant pour arriver au bout du second. Or, ce matin du 25 janvier 2012, pour évoquer les concepts du Front national, parti d’extrême droite rassemblant dit-on un votant sur cinq, nous aurons une petite trentaine de minutes. Derrière une simple question de temps se cache toute la difficulté de l’éclairage politique dans la “démocratie”.

Se profile aussi une autre problématique. Selon quelques commentateurs, blogueurs et spécialistes (de gauche), le seul moyen de sortir du piège de l’extrême droite consiste à abandonner la « diabolisation ». Cette mise au ban organisée par les bobos bienpensants, insensibles à la souffrance du “populo”, premier réceptacle aux idées du FN. Ce qui pourrait se décrypter autrement : les classes moyennes et populaires blanches ont un problème avec l’immigration africaine, il faut faire quelque chose. Ou bien (plus raide), ils sont un peu xénophobes, on les canalise comment ? Les non-dits sont cruels en “démocratie”, et ce type d’accommodation de langage ne circule qu’en circuit fermé et privé.

D’ailleurs concernant la dédiabolisation, sur ces mêmes antennes de service public, le 19 janvier 2012,  W. de Saint-Just, conseiller en communication pour M. Le Pen, confiait que le principal objectif du Front National était, selon ses propres termes, “la dédiabolisation”. On s’étonnera, peut-être (ou pas), de cette convergence entre débatteurs, experts, journalistes  (certaines fois de gauche) et membres influents du parti d’extrême droite. On soutiendra bien évidemment qu’il ne s’agit pas de la même “dédiabolisation”… A moins d’une confluence, si ce n’est idéologique, d’intérêts…

L’esclandre du 25 janvier 2012 sur France Inter a une saveur particulière, puisqu’on peut déceler à chaque instant de l’interview la façon dont M. Le Pen monte doucement dans les tours pour atteindre, à la toute fin, le climax de sa (fausse) colère. Un story-telling bien mené, d’abord sur sa difficulté à obtenir les signatures nécessaires à sa candidature à la présidentielle. Une brimade supplémentaire de l’“établissement”. D’ailleurs elle gratifiera une question de T. Legrand sur sa légitimité, puisqu’elle peine à trouver ses parrainages, d’un cinglant “c’est n’importe quoi ce que vous dites”. “Je suis une femme libre” pérorera-t-elle quelques instants plus tard, un ton au-dessus. C’est B. Guetta qui essuiera la plus douceâtre des vacheries suite à une remarque sur le soutien du FN au régime de B. El-Assad, “Mais où avez-vous lu ça ? Dans un Carambar ?”. S’ensuivra un feu d’artifice d’invectives (et une menace de diffamation) après l’évocation de F. Chatillon pro-Syrien (proche du FN) par P. Cohen. “Et votre boulangère qu’est-ce qu’elle pense de la Syrie ?” lancera-t-elle, l’ire à son comble, aux journalistes après la fin de l’émission, considérant peut-être que l’ambiance n’était pas encore assez plombée. Tout ceci formidablement interprété, la morgue tout en maitrise.

Ce qui aura échappé aux journalistes dans la tourmente, c’est que M. Le Pen reprend quasiment mot à mot les arguments d’A. Soral sur la Syrie, en particulier concernant le “double jeu du Qatar”. Un auteur, ex-membre du FN, qu’elle potasse et écoute assidument… Si l’on en croit les ouvrages qu’elle exhibe sur son bureau.

M. Le Pen réussit l’invraisemblable. Squatter le système médiatique, rouler les journalistes, et continuer de faire comme si elle figurait hors du champ. Une virginité sans cesse renouvelée par le paradoxe des mass media, à la fois pilier du modèle de  “démocratie libérale” servant la soupe à une formation qui ne la respecte pas, et en même temps si friand de cette nouvelle égérie électorale. Car le FN et M. Le Pen font comme si, brimés par l’industrie de l’information, ils étaient parvenus à rassembler potentiellement 20 % des électeurs par le seul effet du bouche à oreille et d’une campagne alternative hors des grandes chaines. Par un mouvement spontané d’adhésion aux thèses nationales et xénophobes. De la belle mythologie.

Quant aux intervieweurs ils sont à la fois complices et victimes : valser avec les démons comporte quelques menus désagréments…

Vogelsong – 25 janvier 2012 – Paris

E. Besson, souteneur du TINA identitaire

“Doit-on, oui ou non, poursuivre l’actuelle immigration de peuplement qui fait légalement entrer chaque année, depuis des lustres, près de 200.000 personnes (180.000 en 2009), sans compter les demandeurs d’asile (40.000, dont 10.000 régularisés) et les clandestins, estimés à 100.000 ?” I. Rioufol – Blog

Les journalistes ne disposent plus de mots pour appréhender l’extrême droite et ses avatars. Le 28 septembre 2010, E. Besson reçu par P. Cohen sur France Inter a pu discourir, proférer, avec une indolence journalistique rare. La radio publique en crise d’identité a troqué une matinale active, rythmée, des fois partisane pour une tribune libre, insipide et crasse dans son traitement de l’indicible. Aucune perspective politique, mais des questions sur mesure pour un ministre visiblement à jour de ses fiches argumentaires. Habituée au passage de plats sur les questions économiques, la radio publique étend la pratique aux questions éthiques. Un nouveau TINA, identitaire celui-ci, s’impose dans les médias. Un cercle de la raison pour les pragmatiques de la politique. À défaut d’être militante sur les droits de l’Homme ou des questions sociales, la corporation journalistique devrait au moins militer pour une pratique normale du métier. En l’espèce, se renseigner, prendre un peu de champ, poser de vraies questions. Pratique d’autant plus importante qu’elle ambitionne d’éclairer la vie politique.

Enfumage-Désenfumage

C’est la caractéristique essentielle du locuteur en mode TINA. Répéter chaque fois qu’un micro lui est tendu, sur un ton docte, des contrevérités ou des approximations. La spécificité du journaliste dans ce mode est d’opiner. A chaque fois. Pas une interview, pas un communiqué sans qu’Eric Besson n’affirme que la France est “la plus généreuse d’Europe, deuxième au monde, en matière d’Asile”. C’est faux. Il ne sera pas contredit. Jamais. Ni par Patrick Cohen, ni par aucun de ses confrères avant lui. Pas une intervention sans que le ministre n’abuse de la juxtaposition des termes “immigration” et “illégale”. Cette association est spécieuse. Le statut juridique d’un étranger sans papiers en France, est pourtant clair : il convient de parler d’immigré en situation irrégulière. Eric Besson lui préfère le terme plus anxiogène d’“illégal”. Il ne sera pas contredit. Jamais.

Ni par Patrick Cohen, ni par aucun de ses confrères avant lui. Le budget du ministère de l’immigration est le secret le mieux gardé de France. Mais quand Eric Besson lâche, pour mieux justifier le caractère généreux de sa politique, quelques chiffres, ceux-ci ne résistent pas a une opération arithmétique simple et se contredisent entre eux. Eric Besson ne sera pas corrigé, ni relancé. Jamais. Ni par Patrick Cohen, ni par aucun de ses confrères avant lui. Le ministre prétexte la nécessaire transposition des directives Européennes pour mieux justifier “l’obsession législative” de sa politique d’immigration, au moment même ou l’Europe reproche à la France de ne pas avoir “transposé en droit français les garanties procédurales européennes” en la matière. Cela ne fera l’objet d’aucun rapprochement, d’aucun recoupement. Ni de la part de Patrick Cohen, ni de la part d’aucun de ses confrères.

Le « gauchiste » nouvelle frontière du frontiste

E. Besson tient sur un ton monocorde caractéristique, un discours cynique, erroné sur les questions d’immigrations. Un bavardage entre une brochette de journalistes sous Lexomil et un ministre qui déballe sa logorrhée consignée sur fiche Bristol. Il assène que les électeurs du front national, devenus l’alpha et l’oméga de la vie politique française, sont d’anciens sympathisants communistes. Cette formule toute faite tourne en boucle dans les crânes dégarnis de la sphère politico-médiatique. Une vérité non contestée, immanente, ou passée par pertes et profits du vulgaire commentaire politique. Une idée qui valide l’option de l’alliance rouge-brun chère à A. Finkielkraut. Une idée qui entérine la crétinerie des gauchistes, des ouvriers, des petites gens facilement aguichés par les sirènes Lepenistes. Une posture aristocratique des dominants à l’écoute de la plèbe inconstante, inculte. Un troupeau d’ignares qu’il faut guider. Pour étayer ses allégations E. Besson prendra les propos rapportés d’habitants du village de la Drôme dont il est maire. Donzères, 5 000 habitants. Le miroir social du pays, un laboratoire in vivo pour une politique de l’identité nationale et poste avancé de la lutte anti front national… Une thèse, aussi, basée sur l’approche simpliste des résultats d’élections depuis 30 ans. Disparition du PC, présence alternative de la droite et gauche gouvernementales et ancrage de l’extrême droite. Première analyse, les communistes ont fait le tour du cadran. Que des électeurs du Parti communiste aient basculé à l’extrême droite, cela a pu se produire. Si P. Cohen avait un embryon de culture politique française, il aurait pu tempérer les assertions du ministre. La réalité frontiste et la chute du Parti communiste n’ont pas de relation directe en terme de vase communicant électoral. Dans les zones populaires, l’abstention des anciens électeurs de gauche est prégnante. On ne vote pas à l’extrême droite, on ne vote plus. Le gros des troupes du Front national provient des électeurs de droite qui se sont radicalisés.

Le problème d’E. Besson, il représente le prototype de la faillite politique dans les classes populaires. Légataire d’une gauche stérile, incapable de prendre en compte des problèmes sociaux, accompagnant les catastrophes économiques. Puis VRP de la droite angélique promettant le paradis du libre-échange concurrentiel et de l’individualisme. Il a couvert le spectre politique pour s’échouer dans la trahison. Plus que la trahison de courants ou de famille, il est le sycophante de la Politique. La quintessence de l’opportuniste qui construit sa gloire (médiatique et financière) sur son incompétence et ses échecs. Mais P. Cohen ne peut le savoir, ne peut (ne veut) le comprendre. Certes, il pourrait dire qu’il y a corrélation entre effondrement du PC et émergence de l’extrême droite. Corrélation dans la détresse sociale, et dans la désaffection de la chose publique. Il ne le fait pas ou plus, pris dans sa nouvelle grille de lecture, celle du TINA* identitaire.

TINA, le syncrétisme des libéraux néo-conservateurs et des extrémistes identitaires

There is no alternative. TINA c’est l’expansion économique comme régression sociale. Les néo-conservateurs version hexagonale fabriquent par symétrie la xénophobie comme humanisme. Et en face (ou à côté et pas très loin) le journaliste de France Inter taille des questions sur mesure pour E. Besson qui endosse l’uniforme du maton et ressasse des propos de casernes. Interrogé sur le coût de l’immigration, le ministre de N.Sarkozy a pu tranquillement évoquer une étude quantifiant la charge financière qui pèse sur les Français pour l’“accueil” des immigrés. En arrière-plan, le déficit, la dette, “celle-que-nous-laissons-à-nos-enfants”. Les zélateurs du TINA empoignent cette laisse courte pour refréner les ardeurs partageuses des progressistes. Avec E. Besson, on déploie le concept pour y inclure au-delà des prestations sociales, des retraites, l’accueil et le coût global même des “étrangers”. Pour atteindre le tréfonds, les entrailles de la nation : la progéniture bien gauloise. Il sort de l’humus des représentations bien ancrées au front national, pour les “démocratiser”. La mythologie d’extrême droite s’abreuve de poncifs sur le traitement avantageux des étrangers par rapport aux nationaux. Eux, qui disposent de logements pris aux “bons Français”, qui disposent à volonté de soins qui plombent les comptes de la sécurité sociale. L’immigré parasitaire. On n’en est pas très loin. Il y avait le chômeur lascif, E. Besson y adjoint subrepticement la vermine de l’extérieur. L’Homme relégué au rang de compte de résultats : une colonne charges, une colonne profits avec au pied le résultat net. Un substrat, juge de paix du technocrate biberonné au libéralisme économique d’état. Prisme glaçant de la technocratie extrémiste. E. Besson et les siens ne pourront jamais quantifier la valeur d’un humain. Ils s’y escriment. Mais n’en ont plus l’acuité. Les amarres avec le réel larguées depuis trop longtemps, trop en phase avec les remugles nauséabonds de la stratégie politicienne et de la conservation du pouvoir.

En France, un ministre de l’intérieur est toujours en poste bien que condamné pour injures racistes. Un président, garant de la Constitution, stigmatise spécifiquement un groupe ethnique. Un ministre de l’identité nationale, pur produit de la techno structure socialiste, veut fabriquer de “bons Français”. P. Cohen et ses confrères normalisent par idéologie, inculture et/ou paresse l’avachissement de valeurs simples et fondamentales. Ils pratiquent assidûment le bavassage médiatique entre gens de bonne compagnie maintenant d’accord sur l’essentiel. Dérives extrémistes, impérities économiques, l’UMP, la droite républicaine, les transfuges de la gauche sont aux manettes sans limites politiques ou médiatiques. Sera-t-on un jour capable d’évaluer le coût de la bêtise ?

*There is no alternative

Zeyesnidzeno (désenfumage) & Vogelsong – Paris – 29 septembre 2010