France inter, une maison qui ne tourne plus très rond

Ça valdingue sur l’antenne de France Inter. Cette vitrine de Radio France concentre toutes les crispations du cénacle mediatico-politique. Pour l’air du temps, l’esprit des moeurs, il suffit de se pencher sur les ondes de la radio publique. Les autres (Europe 1, RTL,…) ayant déjà ouvert les vannes publicitaires et affiché le mauvais goût comme argument d’audience. La mise à l’écart des humoristes de la radio, phénomène politique ou épiphénomène ? Personne ne pleurera les deux nouveaux chômeurs. Par contre, lorsqu’une station ne tolère plus l’improbable impertinence qui chatouille le pouvoir, il est manifeste de se poser la question de sa liberté d’antenne.

France Inter et la programmation politique, une longue histoire (récente)
À l’arrivée de J. P. Cluzel en 2004, ce haut fonctionnaire donne d’emblée des gages de confiance, puisqu’il déclarera au Figaro Magazine, je suis “de droite, catholique et libéral”. Ami d’A. Juppé, il fait impression en Chiraquie. À la barre lors de la tourmente référendaire de 2005, où les chaînes publiques avaient à l’unisson chanté les louanges du “oui”. Sauf quelques exceptions.
Des exceptions qui paieront par un déplacement d’horaires. L’émission de D. Mermet ouvertement critique et populiste se trouvera cantonnée au creux de l’après-midi. Mais rien de politique.
La suspension de Charivari en juin 2006, peut aussi se lire comme une dépolitisation de l’antenne. Une émission où P. Val avait une chronique. Il pouvait y parler librement de fascisme, de démocratie, de dictature tout à son aise. Sans exploser de bornes godwin. L’émission culturelle de F. Bonnaud donnait la parole à des écrivains, des sociologues dont la parole détonnait avec l’esprit du moment. La direction voulant rendre ce créneau de grille “plus drôle et plus léger” décida de s’attacher les services d’Y. Calvi. Journaliste moutonnier, qui fait ses armes dans des talkshows pour éditocrates. Dès lors, plus aucune menace d’infliger B. Stiegler par exemple (un habitué de Charivari) à un public qui veut se “détendre”.
Cette tendance de reprise en main n’est pas neuve. Aujourd’hui s’ajoute le problème des humoristes. Des trublions qui posent bien plus de questions à la rédaction que les simples turpitudes qu’ils dénoncent ou dont ils sont les auteurs.

Des humoristes qui ne font plus rire
Ce qui est ennuyeux avec des olibrius tels que D. Porte ou S. Guillon, c’est qu’ils portent une ombre qui éclipse la tiédeur de la matinale. Quand le climax d’une tranche de deux heures se réduit souvent à une saillie politique, toute une rédaction se sent trompée. Quand les journalistes ou éditorialistes ne sont plus capables de décrire le monde tel qu’il va, mais plutôt tel qu’ils le souhaitent, s’engouffrent des non encartés pour essayer de faire le job. Quand B. Hortefeux ou A. Finkielkraut sont dorlotés par N. Demorand, ou T. Legrand, la seule fulgurance de la matinée émanera des pitres. Quand B. Guetta assomme les auditeurs du même édito louangeur sur l’Union européenne depuis plus de 20 ans, il n’est pas surprenant que la pluralité s’expose ailleurs, dans les interstices non journalistiques. France Inter s’est spécialisé dans le service d’une information lyophilisée à but pédagogique, dont la révérence prend tout son sens au moment des questions des auditeurs. Une externalisation des questions qui fâchent en quelque sorte.
Ce que cache l’éviction des humoristes sous couvert de bienséance, d’insultes, c’est surtout l’incapacité des journalistes de la tranche horaire à sortir du carcan formaté de l’information gentillette post ORTF.

Pas de politique !
C’est le président de Radio France qui viendra se justifier au micro d’une de ses propres stations sur l’éviction, le même jour, de deux humoristes “engagés”. En père tolérant, il mettra en avant son sens de l’écoute, de l’humour, pour conclure par une fin de récré. Sifflée pour dépassement de bornes. Précisant que lui et son fidèle P. Val, ami intime de C. Bruni, n’avaient subi aucune pression politique. Pauvres auditeurs, obligés de subir la voie profonde, presque chaude de l’exécuteur de basse besogne d’un pouvoir politique qui ne lui a(urait) rien demandé. J. L. Hees c’est la transparence, politique. Il pourrait être de tous les partis. Il est (opportunément) de celui au pouvoir. Avec ou sans coup de fil de monsieur (ou de madame), il a intégré en bon petit soldat les devoirs du serviteur zélé. Étroitement ligoté dans son autocensure. Prêt à utiliser tous ses charmes et son crédit pour justifier l’injustifiable. Bien dans le costard du nettoyeur à l’approche des échéances électorales.

La question n’est pas de savoir si S. Guillon ou D. Porte auront une influence sur les élections à venir. La folie du pouvoir se juge à ces menus détails. Comme écarter aveuglément tous ceux qui gênent. Un étourdissant mélange de paranoïa et de méticulosité maladive, pour plier le monde (médiatique) à ses désirs. Car apparemment rien ne sera laissé au hasard, même les humoristes de la chaîne publique. Les journalistes sont prévenus.

[tweetmeme source= « Vogelsong »]
Vogelsong – 22 juin 2010 – Paris

40 réflexions sur “France inter, une maison qui ne tourne plus très rond

  1. « …l’émission de D. Mermet ouvertement critique et populiste … »

    le mot « populiste » , c’est un truc à se faire vilipender et découper par tous les gauchistes non marxistes et non révolutionnaires de passage sur ce bleugh.

    Sinon, une petite remarque, car je suis très vieux :
    de tout temps il y a eu des humoristes virés de France Inter. Et la menace de boycott ou de grève n’a jamais rien changé à la décision initiale de la Direction de couper les têtes des trublions. Mais malgré ces « épurations », on notera que de nouveaux humoristes sont à chaque fois revenus à l’antenne, chassant dans les esprits la génération précédente et prenant assez vite un statut de « vedette des ondes », avant de se faire virer eux aussi par la Direction suivante.
    Ainsi va la vie sur Inter.
    je penche donc pour l’épiphénomène dans l’affaire Porte et Guillon. Même si je considère que Porte ne jouait pas au même niveau que les autres sacrifiés de l’humour matinal, j’en veux pour preuve sa longévité exceptionnelle au sein de la Maison de la Radio.

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    • Lire « populiste » dans son acception première.

      Inspiré de « Populisme » – Petit Robert : « Ecole littéraire qui cherche, dans les romans, à dépeindre avec réalisme la vie des gens du peuple. »

      Mais je sais que tu avais compris.

      Tu sous estimes, je pense, la force de frappe momentanée de S. Guillon.

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      • j’étais allé voir mon dictionnaire, avant de poster mon brillant commentaire, pour voir l’acception du mot.
        tu devrais aussi préciser que c’était un mouvement littéraire, né en 1929. Donc juste avant ce qu’on sait et que ce mot recouvre également une référence à une idéologie nationaliste ou socialiste qui se réclame du peuple.
        Bref…
        je ne sous estime en rien la force de frappe de Guillon, mais je le trouve moins précis « politiquement » que Porte. Or, il s’est souvent (trop ?) risqué sur ce terrain dans ses chroniques. Au final, c’est très inégal. Je trouve. Alors que Porte est dans la médiocrité de façon exceptionnelle avec une vraie « idéologie » politique qui le rend très sympathique ou insupportable suivant ses propres convictions persos. Son rôle de poil à gratter est donc, pour moi, plus pertinent.
        De toutes façons, petite provoc de ma part, leur successeur est déjà dans la place, il s’appelle Régis Mailhot et il est très très bon.

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        • Inspiré de « Populisme » – Petit Robert : « Ecole littéraire qui cherche, dans les romans, à dépeindre avec réalisme la vie des gens du peuple. »
          Ta vue baisse camarade…

          Sinon, du mal à me prononcer sur la qualité des zigues

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  2. dommage dommage…même si Guillon n’était plus très drôle ces derniers temps (à mon goût), le départ de Porte, c’est une vraie perte ! d’ac avec Cricri pour le « populiste » dont tu affubles l’émission de Mermet, ça m’a fait tiquer également.
    Et on en revient une fois de plus à Chomsky, quand tu parles d' »intégrer les devoirs du serviteur – passe plat- zélé ». Plus qu’un élément en suspens : qui sera nommé président de France Télé ? (le suspense concernant son nom, et non sa personnalité, qui sera celle d’un parfait chien de garde, bien évidemment !)

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    • Je suis très heureuse de pouvoir m’exprimer, car j’ai essayé les sites de Porte et de Guillon, et rien…. J’ai entendu tous les jours Porte, alors que Guillon, je dormais très souvent, encore….J’adore les humoristes, je me souviens des chansonniers de mon enfance, is ét

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  3. @ Vogelsong
    Nous sommes en guerre. Le Pouvoir aux abois n’a pas besoin de passer des coups de fil pour être entendu. Guillon, Porte aujourd’hui et demain Daniel Mermet ( Hees n’attendra qu’une occasion pour le mettre à pied ou pour lui coller un blâme).
    Tu as raison : Hees se mettrait au service de n’importe quel pouvoir ( ces bonhommes à la voix grave qui se la jouent indépendants par devant et père fouettard par derrière sont les plus dangereux).

    @ Cri cri
    Bien sur que de nouveaux trublions remplaceront les anciens ( audience oblige quoiqu’en ait dit Hees à 13h sur sa radio) mais la Sortie de Guillon-Porte est un signe qui anticipe les futures chroniques avec cet avertissement : l’humour devra être politiquement correct autrement…
    Et ça, ça ne fait pas rire mais pas rire du tout BiBi.

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  4. « Tu sous estimes, je pense, la force de frappe momentanée de S. Guillon. »

    Même Coluche n’a fait peur au pouvoir que pendant 15 jours. Alors Guillon… Certes, il est l’une des rares voix non convenables de ce PAF ridicule, mais il ne faut pas exagérer. Il en reviendra d’autres comme le dit cricriB.

    Ça fait bien longtemps que France Inter est devenue lisse (je dirais 10 ans). Sauf qu’au lieu de mimer groland-RTL, ils en ont fait quelque chose de fadasse (Giordano/Demorand/Paoli/Bern…). Songez qu’ils ont même réussi à rendre « Le Masque et la plume » aussi plat qu’une émission de Drucker !

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    • C’était une autre époque. S. Guillon dispose d’une chronique TV quotidienne. Et il remplit les salles.
      Platitudes de France Inter. Certes. Cela reste ce qu’il y a de plus écoutable.

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  5. L’embêtant dans cette affaire, c’est qu’on ne pourra pas faire la distinction entre le bien fondé de la sanction (injure publique sur le service public, et pas qu’en direction du gouvernement) et la révérence au pouvoir.

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  6. Aïe aïe aïe !

    Ce terme très discuté et ambigu de « populiste »… Mouais. Je me rappelle de ton papier sur le populisme (que j’avais attentivement lu) et les commentaires de Narvic pour qui ce mot n’a pas la même signification que celle de CricriB et de LaetSgo

    Des gens comme Finkielkraut, BHL, Minc et tous les pseudos penseurs homologués du PAF l’emploient tellement qu’il est devenu leur insulte type, leur mot fétiche pour fustiger toute pensée déstabilisante pour leur idéologie et dévaluer l’adversaire.

    « populisme, populisme, populisme ! Hurlent-ils tous dès qu’on se permet de critiquer un tant soit peu l’élite dont ils s’estiment les représentants légitimes. S’ils savaient !

    Quant à ton analyse sur Inter, je te suis complètement. Pour réagir : une seule solution, ne plus écouter cette station.

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  7. Jean luc Hess viré comme un malpropre de France Inter il y a quelques années et aujourd’hui executeur des basse oeuvres, qulle honte,je veux croire que Sarkozy n’a pas fait de pression sur Hesse il n’a pas besoin de le faire les valets du pouvoir font le boulot eux mêmes. Avec la nomination par l’Elysée des directeurs de chaines de télé et de radio on ne peux s’attendre à autre chose.Nous sommes bien triste de constater qu’en France pays soit disant de la liberté on puisse voir de telles choses ce produire. France inter est devenue radio Tirana.

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  8. Sans vouloir reprendre le débat sur le terme de « populisme » [mais je vais le faire quand même ;-) ], je vous encourage à la lecture du livre de l’universitaire Annie Collovald « Le « Populisme du FN », un dangereux contresens », éditions du croquant, 2004.

    Je résume en gros la thèse : parler de populisme à propos du Front national est un gros contresens. Ce n’est pas du populisme mais du très « classique » extrémisme de droite, anti-démocratique, autoritaire, réactionnaire, xénophobe et nationaliste (en réalité rien de vraiment neuf sur le fond idéologique, sous le ré-habillage par Le Pen. Et c’est ça qui est dangereux pour la démocratie !).

    Alors, pourquoi a-t-on parlé de populisme du FN ? On ne l’a fait qu’en France, et sous l’impulsion d’un groupe d’intellectuels (intellectuels médiatiques, commentateurs politiques, analystes de sondages, etc.) qui ont détourné de manière radicale, dans les années 1980, le sens que le terme populisme avait traditionnellement dans les sciences sociales et politiques depuis un siècle.

    L’universitaire démonte fort bien comment ce détournement conduit en réalité à stigmatiser le peuple à travers la dénonciation du FN (qui est quasiment instrumentalisé dans cette affaire). C’est une manière très subtile, et perverse, de rénover le vieux discours sur les « classes populaires, classes dangereuses ». Selon ce discours, aujourd’hui dominant parmi les élites médiatiques, le peuple n’est animé que par son ressentiment et son aveuglement. Il en devient même une menace pour la démocratie (disent-ils) ! Le peuple lui-même menacerait la démocratie, c’est tout de même un intéressant paradoxe…

    Le populisme, c’est autre chose, mais c’est une chose complexe, assez floue. C’est une forme de réaction populaire, qui apparait à certains moment de l’histoire, à l’occasion de certaines tensions ou crises sociales et politiques, et qui – selon les situations – apparait tantôt à gauche, tantôt à droite. C’est en réalité une forme de dénonciation par le peuple (ou une partie du peuple, qui affirme s’exprimer « au nom du peuple ») d’un déficit démocratique, d’une confiscation de la démocratie, et qui s’exprime hors du cadre institutionnel de la démocratie. [c’est pourquoi le FN n’est pas populiste, puisque son idéologie est profondément anti-démocratique, même si la stratégie Le Pen est bien de tenter de capter un vote qui, lui, exprime en effet une forme de populisme]

    Selon les situations ces mouvements populistes, dont la seule constante est toujours de faire référence à « l’appel au peuple », peuvent verser dans l’union du peuple derrière un chef charismatique, ou au contraire dans la revendication de la démocratie directe intégrale. C’est toujours, quoiqu’il en soit, le signe que le peuple, ou une partie du peuple, estime à un moment donné qu’il n’est pas entendu, que ses intérêts ne sont pas pris en compte par le gouvernement (quelle que soit sa forme). C’est pourquoi le populisme porte le plus souvent une forte dénonciation des élites.

    Dans une démocratie, l’émergence de tensions populistes est le signe que les institutions fonctionnent mal, qu’elles souffrent d’un déficit manifeste de représentativité. Ce n’est donc pas la maladie, mais le symptôme de la maladie.

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  9. Monsieur J.Luc Hees,
    Comme grande figure de la radio et personnage talentueux unanimement reconnu comment pouvez vous en arriver à devenir un exécutant des basses oeuvres d’un pouvoir synonyme d’arrogance, d’autoritarisme et de médiocrité (il s’agit bien de celà, votre nomination est bien le résultat d’une décision gouvernementale!).
    A mon sens, ce qui différencie jusqu’à présent une radio de service public comme France Inter des autres stations, c’est la qualité de ses programmes, la pertinence ou l’impertinence dans la façon d’informer et de distaire ses auditeurs.
    Je ne suis pas toujours en accord avec la façon dont certains humoristes traitent de façon un peu grossière les faits d’actualité. Mais c’est aussi la liberté d’expression! c’est aussi une manière de rendre le paysage audio visuel moins monochrome.
    Souvenez vous des prestations de Mr Desproges, Mr L Régo etc…vous préférez peut être laisser s’exprimer des personnages médiatiques plus convenables qui appellent à la haine des autres à longueur d’antenne?

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  10. Bien sûr que le mot, le sens et le reste sont bons dans ce billet. Manquerait plus que le PiouPiou écrive avec ses pieds, lui aussi. (sourires)
    Pour « populisme », j’ai lu et j’abonde (pour une fois) Narvic. D’autant plus que lors de la dernière campagne du Président du Conseil Régional Languedoc Roussillon qui se revendiquait « populiste », j’ai du écrire une chose ou deux sur ce sujet en prenant comme miroir le FN et ses discours.

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  11. Il faut se rappeler que Val fut subversif et drôle. D’abord il a changé (pas vraiment en bien), ensuite il n’est plus au même poste. Et ça change pas mal de choses.
    La réflexion d’Emmanuel Berretta sur l’humour et le service audiovisuel public est assez intéressante, car il semble que l’impertinence et l’audiovisuel public fassent mauvais ménage. On peut le regretter, mais aussi en prendre conscience. (http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/emmanuel-berretta/guillon-licencie-humour-et-service-public-une-histoire-agitee-23-06-2010-469756_52.php)

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    • La constatation est intéressante. Mais qu’elle est la mission d’une radio du service public ?

      peut-être que ce sont tous les objectifs des missions de radio france qui sont à éclaircir. Modèle France 2 par exemple ?

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  12. Ca ne me paraît pas si hallucinant pour ma part, consternant, sans doute oui, mais rien de bien original. On s’offusque de la censure du pouvoir actuel mais de tous temps il y a eu des cas similaires. Coluche et bien d’autres ont été foutu dehors sans ménagement pour avoir dépassé les limites des bornes, la différence ? Le panache de leurs réactions : ça les faisait marrer, comme le cancre de la classe qui se fait chopper et qui finit son heure en colle, c’est à mon sens, aussi un peu le risque du métier.

    Et comme le cancre, comme Coluche et les autres, ils nous feront des signes depuis la fenêtre pendant qu’on planchera sur nos copies avant de les rejoindre ailleurs, où, bénéficiant de l’aura du provocateur-qui-s’est-fait-viré-tellement-il-est-gênant ils auront un audimat de folie avant même d’avoir ouvert la bouche. On parie ? ; )

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  15. « Et pourtant elle tourne », sur la tranche 18 h – 19 h serait aussi supprimée de la grille de rentrée. Ca ne tourne pas très rond en effet dans la maison ronde. Très bon le jeu de mot dans le titre de ton billet, je viens de comprendre !

    [Pour ceux qui voudraient comprendre un peu mieux ce qu’écrit Narvic sans se fatiguer, une émission très carrée et instructive !]

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  19. Il y a quelques années, après le suivi de l’émission d’un certain Daniel Mermet je restais souvent à l’écoute de France-Inter et ainsi suivais une autre émission conduite celle-là par Jean-Luc Hess assisté de son compère Philippe Val.
    Ces deux-là, à l’époque, ne me paraissaient pas particulièrement « réac ».
    Les temps changent et les présidents de république se succèdent… ainsi que leurs « serviteurs ».
    Jacques Bigotte

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