L’infinie réforme des retraites

La machine à réformer est inexorable. Rien ni personne ne pourra faire entendre raison à ceux qui, butés sur le dogme failli de la libéralisation croissante du secteur de la santé, s’entêtent à vouloir conserver un modèle tout en le détruisant. S’agissant de la Nième réforme des retraites, rien de nouveau sur la méthode. Les péroraisons gouvernementales sur la pérennisation du système, les atermoiements d’une opposition centrifugée et les pathétiques bisbilles syndicales présentent un spectacle vu et revu. Celui d’une réforme, cristallisée par un “économisme” forcené, déjà faite dans les esprits. Ne restant plus qu’à la rehausser du sentiment de justice.

La pénurie comme aiguillon de la réforme

La France a choisi délibérément le sous-emploi. Une méthode de management de basse pression salariale. Dans un communiqué du 13 avril 2010, la patronne du MEDEF déclarait que les perspectives du Conseil d’orientation des retraites (COR) étaient irréalistes, car assises sur une hypothèse de plein emploi (4,5 %). Elle rajoutera que c’est un taux “que nous n’avons pas connu depuis le tout début des années 60”. En l’occurrence, l’égérie ultra libérale dresse un tableau peu reluisant de la contre-révolution qui s’opère depuis plus de 30 ans. L’aveu d’un avenir économique construit autour d’un chômage durable, loin du persiflage coutumier sur les vertus d’un capitalisme “moralisé”. Du chemin a pourtant été parcouru : fiscalité bienveillante, flexibilisation du marché du travail, dérégulation de l’économie. Tendanciellement depuis trente ans, par palier le modèle (libéralisé) prôné par les instances économiques internationales s’impose dans l’hexagone.

Pourtant F.Fillon et tous ses prédécesseurs continuent de défier la réalité en propageant l’idée que le modèle social français doit être perpétué. Il y a bien longtemps que les bases établies au sortir de la 2e guerre mondiale ont été sapées. Construites sur un consensus “redistributif” et égalitaire, elle font figure d’archaïsme pesant. Le modèle social français en temps de “réforme” et de privatisation fait figure de coquetterie désuète que les tenants « du tout » compétition agitent comme un hochet. Dans un aveuglement psychopathologique, le gouvernement s’apprête à administrer la même potion à une population désaffectée, blasée par ces questions.

Un discours rabâché ad nauseam

L’attirail argumentaire est rustique et tire sa force du constant martèlement sur l’opinion. Travaillant sans relâche à l’attendrissement des esprits rétifs, les politiciens ont trouvé dans la presse avachie et ignare en questions économiques et sociales des larbins zélés pour répandre quelques pesantes affirmations : “la durée de vie s’allonge, on doit travailler plus longtemps”, “le trou abyssal de la sécurité sociale”, “la dette que nous laissons à nos enfants”.

Pourtant, le modèle économique dominant de la “réforme” s’évertue à mettre à la casse les salariés après 50 ans. Malgré les affirmations patronales sur la nécessité de turbiner davantage et plus longtemps, les pratiques de ces mêmes (dirigeants) sont en complète désynchronisation avec le discours.

Cantonner le système de santé à la gestion comptable c’est déjà abdiquer sur la notion d’égalité et de redistribution. Cette tournure d’esprit a conduit à de multiples réformes. Sans jamais réduire le fameux déficit. Dans un système digne, de prises en charge de toute la population de manière égale (où “on cotise selon ses moyens, et on reçoit selon ses besoins”) et étant entendu que la maladie est une affliction généralement non souhaitée, souvent une fatalité du destin, l’écueil provient seulement et uniquement du manque de financement. Les pistes de “recettes” ne manquent pourtant pas.

Les classes dominantes ont aussi trouvé une nouvelle marotte pour faire avaler n’importe quoi aux citoyens Ils se soucient (à présent) des enfants des autres. Ayant accumulé un capital social et symbolique pour plusieurs générations, ils délocalisent dans des ateliers d’Asie du Sud-est sans se soucier de la souffrance infantile. À moins qu’un enfant de France ait une valeur supérieure à un enfant d’ailleurs…

La comédie de la réforme

La réduction de déficit et le sauvetage du système de retraite ne sont pas des objectifs. Les réformes successives inefficaces et la problématique ressassée distillent à dose constante l’idée que la répartition a vécue. La source de maux insolubles dont il faut s’affranchir. Les plans ne manquent pas. En particulier les trois piliers de la libéralisation. Tout d’abord le sous-financement chronique réputé inexorable et intolérable, en serinant le citoyen avec des figures familiales culpabilisatrices du type “on ne peut vivre à crédit”. Assertion qui au passage ne manque pas de piquant quand on connaît les ressorts de l’économie productiviste à basse pression salariale libérale basée sur l’endettement, la finance et le taux d’intérêt dont l’essence est le crédit… Dans un second temps pour mimer la réduction du déficit, on réforme en augmentant les durées de cotisations, rendant l’atteinte d’un niveau de vie décent à la fin de sa carrière de plus en plus illusoire. À ce niveau, viennent se greffer les organismes privés de “complémentaires”, structures d’individualisation des retraites en complète dissociation avec l’esprit originel de répartition égale selon les besoins. À ce stade, le système est déjà pleinement perverti, puisqu’ayant basculé pour partie dans une logique individualiste. Loin d’y trouver son compte, le réformateur libéral pousse, encore. Le troisième et dernier pilier s’appuie sur la capitalisation intégrale des retraites. Le fantasme humide des officines spéculatives. Et ce, même malgré les déboires des fonds de pension états-uniens comme ENRON. Les recettes liées au régime des retraites représentent plus de 80 milliards d’euros l’an. La totalité des recettes de la sécurité sociale en 2007 s’élève à 390 milliards d’euros. Un vertigineux butin.

F. Fillon et les autres larbins qui s’alarment de la justice sociale et du modèle à la “française” ne conspirent qu’à sa désagrégation. Muni d’un sabre en bois et d’une balance gauchie le gouvernement s’adonne au mime de la justice sociale et de la réforme. Ne tirant aucunement les conséquences des limites du système et des crises survenues, il s’emploie à dérouler l’agenda forcené des libéralisations. Coûte que coûte.

Vogelsong – 13 avril 2010 – Paris

Documents connexes :

Retraites

15 réflexions sur “L’infinie réforme des retraites

  1. Très bien rendu ! Et la gauche ne vaut pas mieux à l’exception de quelques uns (http://www.jean-luc-melenchon.fr/2010/04/invite-de-la-matinale-de-rtl-sur-les-retraites/)…
    La classe politique n’a décidément pas tiré les enseignements de la crise (enfin, je dis de la crise, plus exactement de la dernière en date, le vocable « crise » ayant toujours été présent aussi loin que mes souvenirs remontent !) et de la défaite intellectuelle et morale que représente le capitalisme (financier mas pas seulement) par rapport aux idéaux défendus et mis en œuvre par nos aînés en 45 (programme du CNR blabla, je vais pas poster le lien une fois de plus :-)
    Le TINA est tellement implanté dans toutes les têtes à force d’être martelé depuis plusieurs décennies qu’il a été complètement intégré par nos soit-disant élites, et aussi par les gens….y’a plus qu’à mettre en musique…

    n’empêche que je suis convaincue que pour défendre les retraites, les gens sortiront dans la rue, et massivement ! Reste à éclairer le rôle des syndicats, qui vont canaliser, faire semblant de négocier, et au final faire passer la pilule une fois de plus…sauf s’ils se font déborder (ce que j’espère vivement !)

    J’aime

  2. « assises » et non « assisent »; Enron n’était pas un fonds de pension, mais un « courtier en énergie » (oui, ça n’a pas plus l’air d’un vrai métier), et après la faillite spectaculaire, ses employés ont en effet perdu leurs cotisations (investissements?) à leurs fonds de pension.

    J’aime

  3. Pingback: Réforme des retraites : un débat bien mal engagé | Reversus

  4. Mémoire de retraité
    Le Conseil National de la Résistance à Londres pendant la guerre s’était inspiré du plan Béveridge déposé en 1942 et du plan Bismarck pour proposer à la France libérée une sécurité sociale humaniste dont le but annoncé était : « d’associer tout le corps social à une entreprise systématique de libération du besoin créé par l’inégalité, la misère, la maladie et la vieillesse »
    C’est ainsi que Pierre LAROQUE père fondateur authentique de la Sécurité Sociale fut chargé dès septembre 1944 par Alexandre Parodi Ministre du Travail et de la Sécu du premier gouvernement de la France libérée de mettre en œuvre ce Plan français de protection sociale, dont le projet avait été finalisé à Alger par le Comité de Libération Nationale
    L’ordonnance du 4 10 1945 n° 45-2250 spécifiait : « il est institué une organisation de la Sécurité Sociale destinée à garantir les travailleurs et leurs familles contre les risques de toute nature susceptibles de réduire ou de supprimer leur capacité de gain, à couvrir les charges de maternité et les charges de famille qu’ils supportent… ».
    L’ordonnance du 19 10 1945 :
    – définissait le cadre de cette protection devant s’appliquer à l’ensemble de la population, notamment en ce qui concerne la couverture du risque vieillesse…. » (page 70 du rapport Laroque)
    – fixe l’âge de la retraite à 60 ans et substitue au salaire moyen de l’ensemble de la carrière,
    celui des dix dernières années. (source : page 180 du Thémis de la Sécurité sociale)
    La pension proportionnelle était acquise avec 15 ans de cotisations (du 1.7.30 début des AS au
    1.7.45 = 15 ans) soit 15/30ème de pension entière, à raison de 40% d’un plafond, pour 1,9
    d’espérance de vie. Le poids des retraites était donc faible
    – La répartition est source théorique de solidarité entre les générations: « les cotisations des actifs servent à payer immédiatement les retraites, tout en leur ouvrant des droits pour leur future retraite ».

    Adieu « liberté, égalité, fraternité » Les Français on dit non à l’égalité en matière de retraite:
    La Loi du 22 mai 1946 proposait d’étendre le bénéfice de la Sécurité Sociale à l’ensemble de la Population et la loi du 13 septembre 1946 fixait au 1 1 1947 l’application de la Loi du 22 mai 46 concernant l’assurance vieillesse.
    Mais les Français ont refusé. Les non salariés ont voulu créer leurs propres caisses et les salariés qui bénéficiaient déjà d’un régime de retraite avant guerre ont voulu conserver leur régime particulier.
    Bref, devant cette hostilité, le RAP du 8 juin 1946 permet aux régimes spéciaux de conserver leur autonomie, nonobstant l’article 17 de l’ordonnance du 4 octobre 1945 qui ne les maintient qu’à titre provisoire.
    Une loi du 8 juillet 1947 tenant compte de la pression d’une partie de l’opinion
    publique, abroge la Loi qui prévoyait l’extension d’une même sécurité sociale à tous les Français.
    La diversité/multiplicité des régimes de retraites est confirmée remplaçant l’objectif d’unification de 1945.
    C’est du chacun pour soi (inégalités) Par exemple, la Loi du 3 2 92 crée la FONPEL (régime de retraite en capitalisation des élus locaux) qui leur permet d’acquérir des droits sécurisés (obligation pour les assureurs de couvrir les engagements à plus de 100 %) en complément de l’IRCANTEC …
    A l’inverse, pour les salariés du régime général, l’indexation des pensions se fait désormais sur les prix et non plus sur les salaires. La retraite n’est donc plus le produit de remplacement du salaire, ce qui se traduit à terme par une baisse des retraites
    Le 22 octobre 1996, les retraités sont descendus dans la rue pour protester notamment contre la baisse de leur pouvoir d’achat qui a reculé de 4,7 % depuis 1990 pour le régime général et de 7,8% pour les cadres de l’AGIRC et de 8% pour les non cadres (ARRCO) (sources diverses dont « Actualité retraite »)
    A cette date, plus d’un million de retraités ne perçoivent que le minimum vieillesse, 3.392 Frs (517,86 €uros) mensuels et la moyenne des retraites du secteur privé est inférieure à 6.000 Frs (916,03 €uros) – source les statistiques du ministère des affaires sociales.
    Le bulletin « le retraité des organismes sociaux » a démontré qu’un retraité ayant pris sa retraite en avril 1983 (voir à cette date) avait perdu 30% au bout de 20 ans, du fait de facteurs défavorables cumulés comme le passage de l’indexation sur les salaires à l’indexation sur les prix, aggravé par les prélèvements ajoutés CSG / RDS… ce qui sera confirmé dans l’Hebdo des socialistes n° 120 du 22 oct. 1999, page 9: « En effet, entre le début et fin de retraite, la perte du niveau de vie est de l’ordre de 30% »
    Les 27 et 28 septembre 1999, journées parlementaires, Lionel JOSPIN, avait déclaré :
    « Notre objectif est de consolider les régimes par répartition, qui sont l’un des fondements de la solidarité Nationale et d’agir pour les retraites à l’horizon 2020. Nous serons en particulier très attentifs à leur insertion dans la vie sociale et à leur accompagnement lorsqu’elles sont en situation de dépendance.
    Le 24 mars 2000 Lionel Jospin à dit dans un article intitulé « un pacte sur les retraites» paru dans « L’Hebdo des socialistes »: « Nous avons décidé de créer un « Conseil
    d’Orientation des Retraites » constitué de représentants des partenaires sociaux… Il aura
    pour tâche le suivi des conséquences des évolutions économiques, sociales où
    démographiques sur les régimes de retraites. Il lui reviendra de veiller à l’équité et à la
    solidarité entre les régimes…» (Créé par décret du 10 mai 2000)

    J’aime

  5. 9.Mémoire de retraité
    Le Conseil National de la Résistance à Londres pendant la guerre s’était inspiré du plan Béveridge déposé en 1942 et du plan Bismarck pour proposer à la France libérée une sécurité sociale humaniste dont le but annoncé était : « d’associer tout le corps social à une entreprise systématique de libération du besoin créé par l’inégalité, la misère, la maladie et la vieillesse »
    C’est ainsi que Pierre LAROQUE père fondateur authentique de la Sécurité Sociale fut chargé dès septembre 1944 par Alexandre Parodi Ministre du Travail et de la Sécu du premier gouvernement de la France libérée de mettre en œuvre ce Plan français de protection sociale, dont le projet avait été finalisé à Alger par le Comité de Libération Nationale
    L’ordonnance du 4 10 1945 n° 45-2250 spécifiait : « il est institué une organisation de la Sécurité Sociale destinée à garantir les travailleurs et leurs familles contre les risques de toute nature susceptibles de réduire ou de supprimer leur capacité de gain, à couvrir les charges de maternité et les charges de famille qu’ils supportent… ».
    L’ordonnance du 19 10 1945 :
    – définissait le cadre de cette protection devant s’appliquer à l’ensemble de la population, notamment en ce qui concerne la couverture du risque vieillesse…. » (page 70 du rapport Laroque)
    – fixe l’âge de la retraite à 60 ans et substitue au salaire moyen de l’ensemble de la carrière,
    celui des dix dernières années. (source : page 180 du Thémis de la Sécurité sociale)
    La pension proportionnelle était acquise avec 15 ans de cotisations (du 1.7.30 début des AS au
    1.7.45 = 15 ans) soit 15/30ème de pension entière, à raison de 40% d’un plafond, pour 1,9
    d’espérance de vie. Le poids des retraites était donc faible
    – La répartition est source théorique de solidarité entre les générations: « les cotisations des actifs servent à payer immédiatement les retraites, tout en leur ouvrant des droits pour leur future retraite ».

    Adieu « liberté, égalité, fraternité » Les Français on dit non à l’égalité en matière de retraite:
    La Loi du 22 mai 1946 proposait d’étendre le bénéfice de la Sécurité Sociale à l’ensemble de la Population et la loi du 13 septembre 1946 fixait au 1 1 1947 l’application de la Loi du 22 mai 46 concernant l’assurance vieillesse.
    Mais les Français ont refusé. Les non salariés ont voulu créer leurs propres caisses et les salariés qui bénéficiaient déjà d’un régime de retraite avant guerre ont voulu conserver leur régime particulier.
    Bref, devant cette hostilité, le RAP du 8 juin 1946 permet aux régimes spéciaux de conserver leur autonomie, nonobstant l’article 17 de l’ordonnance du 4 octobre 1945 qui ne les maintient qu’à titre provisoire.
    Une loi du 8 juillet 1947 tenant compte de la pression d’une partie de l’opinion
    publique, abroge la Loi qui prévoyait l’extension d’une même sécurité sociale à tous les Français.
    La diversité/multiplicité des régimes de retraites est confirmée remplaçant l’objectif d’unification de 1945.
    C’est du chacun pour soi (inégalités) Par exemple, la Loi du 3 2 92 crée la FONPEL (régime de retraite en capitalisation des élus locaux) qui leur permet d’acquérir des droits sécurisés (obligation pour les assureurs de couvrir les engagements à plus de 100 %) en complément de l’IRCANTEC …
    A l’inverse, pour les salariés du régime général, l’indexation des pensions se fait désormais sur les prix et non plus sur les salaires. La retraite n’est donc plus le produit de remplacement du salaire, ce qui se traduit à terme par une baisse des retraites
    Le 22 octobre 1996, les retraités sont descendus dans la rue pour protester notamment contre la baisse de leur pouvoir d’achat qui a reculé de 4,7 % depuis 1990 pour le régime général et de 7,8% pour les cadres de l’AGIRC et de 8% pour les non cadres (ARRCO) (sources diverses dont « Actualité retraite »)
    A cette date, plus d’un million de retraités ne perçoivent que le minimum vieillesse, 3.392 Frs (517,86 €uros) mensuels et la moyenne des retraites du secteur privé est inférieure à 6.000 Frs (916,03 €uros) – source les statistiques du ministère des affaires sociales.
    Le bulletin « le retraité des organismes sociaux » a démontré qu’un retraité ayant pris sa retraite en avril 1983 (voir à cette date) avait perdu 30% au bout de 20 ans, du fait de facteurs défavorables cumulés comme le passage de l’indexation sur les salaires à l’indexation sur les prix, aggravé par les prélèvements ajoutés CSG / RDS… ce qui sera confirmé dans l’Hebdo des socialistes n° 120 du 22 oct. 1999, page 9: « En effet, entre le début et fin de retraite, la perte du niveau de vie est de l’ordre de 30% »
    Les 27 et 28 septembre 1999, journées parlementaires, Lionel JOSPIN, avait déclaré :
    « Notre objectif est de consolider les régimes par répartition, qui sont l’un des fondements de la solidarité Nationale et d’agir pour les retraites à l’horizon 2020. Nous serons en particulier très attentifs à leur insertion dans la vie sociale et à leur accompagnement lorsqu’elles sont en situation de dépendance.
    Le 24 mars 2000 Lionel Jospin à dit dans un article intitulé « un pacte sur les retraites» paru dans « L’Hebdo des socialistes »: « Nous avons décidé de créer un « Conseil
    d’Orientation des Retraites » constitué de représentants des partenaires sociaux… Il aura
    pour tâche le suivi des conséquences des évolutions économiques, sociales où
    démographiques sur les régimes de retraites. Il lui reviendra de veiller à l’équité et à la
    solidarité entre les régimes…» (Créé par décret du 10 mai 2000)

    Commentaire par Pichenette — avril 17, 2010 @ 7:04 | Répondre

    J’aime

  6. Pingback: LA PEUR DOIT CHANGER DE CAMP! « Résistance contre Tyco Electronics

Laisser un commentaire